Le 22 juillet prochain, le conseil communautaire du Pays de Saint Gilles Croix de Vie sera amené à se prononcer sur le devenir du port de Bretignolles sur Mer.
Très probablement, les élus du Pays de Saint Gilles Croix de Vie suivront majoritairement l’avis du Président de la communauté de communes en décidant d’abandonner définitivement le dossier.
La décision qui s’annonce, loin de pacifier les esprits et d'asseoir les bases d’un avenir serein pour le Sud du Pays de Saint Gilles Croix de Vie, laissera des traces profondes.
A ceux qui estiment que ce processus décisionnel n’est que l’expression de la démocratie, nous répondons que derrière des apparences de concertation qui n’ont trompé que l’actuel maire de Bretignolles, tout a été mis en œuvre dès le 10 juillet 2020 pour enterrer le dossier.
Depuis le début de cette pseudo-concertation, toutes les voix favorables au projet ont été muselées. Pour former la commission de médiation, les personnalités qui s’étaient exprimées en faveur du projet se sont vues interdire la possibilité d’y siéger. De même, des personnes connaissant parfaitement le dossier ou le contexte nautique local, comme notamment Christophe CHABOT, porteur historique du projet, ou Lionel GUILBAUD et Bruno VINCENT, président et directeur du port de Saint Gilles Croix de Vie, ont été arbitrairement écartées par les soi-disant garants de l’objectivité des débats.
Les détracteurs du projet ont quant à eux bénéficié de temps de parole généreux, afin de pouvoir diffuser les arguments les plus farfelus, savamment repris et mis en exergue par leur porte-parole Vincent PIPEAU.
Ce dernier porte une grande responsabilité dans le discrédit qui planera durablement sur le travail de cette commission. Son emprise et son interprétation à géométrie variable des règles de fonctionnement des débats, dans le seul but de favoriser son camp, pèseront lourd dans le verdict final du conseil communautaire.
Comme les 60% d’électeurs bretignollais qui ont voté en faveur du port lors des élections municipales de 2020, nous vivons cette situation comme un énorme gâchis et une douloureuse humiliation. Si nous aurions pu accepter une décision prise à la lumière d’explications honnêtes et équilibrées, nous ne tolérons pas que l’abandon du port résulte de manœuvres politiques, qui ne grandiront ni ceux qui les ont conduites et encore moins ceux qui les ont laissé prospérer sans émettre la moindre réserve.
Nous accepterons encore moins que M. PIPEAU décide de l’avenir de la Normandelière et de notre commune.
Que les élus du Pays de Saint Gilles Croix de Vie ne s’y trompent pas : à Bretignolles sur Mer, la colère gronde et ses habitants ne laisseront pas faire les choses sans broncher. S’il s’imagine pouvoir tirer aussi facilement un trait sur ce dossier, François BLANCHET commet une énorme erreur. Alors qu’il a la possibilité de proposer une solution de compromis, en transférant la réalisation du projet à la commune, une position définitivement hostile à la réalisation du port lui vaudra une rancune tenace de la part de tous ceux qui militent en faveur d’un développement maîtrisé du territoire.
Tout comme lui, Frédéric FOUQUET a beaucoup à perdre. Si comme nous le craignons, le port de Bretignolles sur Mer devait être purement et simplement abandonné, le maire, investi d’un mandat clair de ses électeurs pour le mener à son terme, devra admettre son échec total et revenir devant la population pour s’expliquer.
Loin d’apporter de la sérénité, une décision d’abandon du port créera des cicatrices profondes, que François BLANCHET devra assumer et qui affecteront durablement les rapports entre les communes du Sud du territoire.
Nous invitons les élus du Pays de Saint Gilles Croix de Vie à prendre toute la mesure de leur prochaine décision, en leur rappelant qu’abandonner le port, c’est gaspiller 6 millions d’euros d’études qui n’auront servi à rien, c’est perdre l’espoir de créer localement de nouveaux emplois durables et c’est dire non à un projet salué par les plus hautes autorités de l’Etat pour son exemplarité.
Le bureau.
Bonsoir, j’espère que le 22 la réponse sera positive pour le port, si non je pense que Monsieur le maire de Bretignolles n’est pas un dictateur, et donc son équipe le conseil municipal le soutient . Ce conseil élu par 60% des Bretignollais a trahi son électorat. Il serait bien que nous rapportions tous nos beaux maillots vert à la mairie, maillots que nous portions un certain dimanche à la buvette sur le marché pour soutenir cette équipe. Toujours en cas de défaite, j’espère que Monsieur le Maire et son équipe auront le courage de se remettre en cause et de démissionner. J’espère me tromper et que ce projet se réalisera. Cordialement . Michel LAIR
Il ne reste plus qu’à Mr Le Maire de démissionner. Il a trompé son prédécesseur et ses électeurs. À 3 jours du verdict Mr Fouquet fait une lettre ouverte. Ça pose question …? Bourcereau n’a pas manqué de partager et de commenter aussitôt en disant que le Maire de Bretignolles est aux abois, celui-ci n’a malheureusement pas tort pour 1 fois Christine